Refuge de Saborédo - Alos d'Isil . D+1200m .
Les 2 étapes suivantes vont se révélées les plus délicates au niveau de l'orientation , la majeure partie de l'itinéraire se déroulant hors sentier . La journée commence
mal : je perd du temps en cherchant le chemin qui monte au Port de la Bonaiga . Futurs H.R.Pistes , au lieu de descendre jusqu'au ruisselet et de monter pleine pente pour
trouver plus haut le sentier , il faut le prendre bien avant , sans doute au niveau du parking . Le gardien du refuge m'avait pourtant donné des indications mais je l'avais
écouté d'une oreille un peu trop distraite , ça m'apprendra ! Je rejoins néanmoins le Port de la Bonaiga et son curieux restaurant .
Ci-dessous , non loin du col d'Estany Pedo . En arriere plan , les Encantats .
Depuis mon départ ce matin , je n'ai croisé personne sur l'itinéraire . Il me faudra arriver à l'étang de Carrabéa pour rencontrer quelques pécheurs français .
Je m'égare un peu pour trouver le lac Rosari supérieur , les montées de col successives commençent à m'épuiser . En arrivant au petit refuge d'Airoto , surtout occupé
par des pècheurs , je pense avoir fait le plus dur .
Parvenu aux granges de Morédo , je cherche en vain le chemin qui devrait y succéder . 500m plus bas , je vois bien le village d'Alos d'Isil , mais le chemin n'existe plus!
Je descend dans le vallon sur des pentes herbeuses très raides et glissantes , puis ce sera marécages , orties , la totale ! J'arrive enfin au village , fourbu .
Peu après , un couple de toulousains me rejoint . Eux non plus n'ont pas trouvé le chemin et ont connu la mème galère . En fait , je pense qu'il vaut mieux rester sur la
piste avant les granges de Morédo , descendre jusqu'aux Bordes de Lapre , faire encore environ 2 km , puis juste avant le virage , vers 1400m , figure sur la carte
au 50000ème un chemin qui descend à Alos d'Isil . On peut aussi suivre la piste jusqu'à son terminus puisqu'elle rejoint la route qui relie Isil à Alos d'Isil .
Pas de douche ce soir , juste une rincette au lavoir pour enlever la sueur .
Les indications de Georges Véron sont toujours d'actualité . Nous trouvons éffectivement une grange ou dormir . Nous partons ensuite à la recherche du café-épicerie
restaurant que rien ne distingue des autres maisons du village , si ce n'est la petite pancarte téléphonique .
Il faut insister un peu pour pouvoir diner car nous n'avons pas réserver . En compagnie de Patrick et Marie Dominique , nous passerons une merveilleuse soirée
et nous ferons honneur au vin rouge espagnol (15 ° ! )
Le repos des guerriers !